Le restaurant Seven ways de la pyramide de souvenir de Bamako a servi de cadre, samedi 19 octobre 2024 à la conférence de presse du collectif pour la promotion de l’éthique et de la déontologie des professions de santé ( C.P.E.D.P.S) sur la confraternité et les défis éthiques dans le système de santé au Mali. Étaient au présidium pour la circonstance, le président dudit collectif, Dr Fodé Kouyaté, le chargé à la communication du collectif, Dr Ousmane Ly et Dr Massedou Traoré.
À l’ordre du jour de ladite conférence était inscrit 6 points à savoir : la confraternité comme pilier de la qualité de soins, éthique et confraternité : une responsabilité partagée, la confraternité en temps de crise, le vote électronique au niveau des instances ordinales : un couteau à double tranchant, le respect des textes fixés par la loi et le règlement intérieur et enfin quand le conseil national de l’ordre des médecins (CNOM) ne joue pas le jeu des règles et de la légalité : les compagnies minières se font payer les frais de mission indus aux conseillers en mission.
Cependant, le respect de ces textes a été soumis à de lourdes épreuves lors des dernières élections organisées par le CNOM, que ça soit les élections régionales ou communales et de cercles. En effet des médecins ont vu leurs dossiers rejetés injustement au motif qu’ils sont en formation de diplôme d’études spécialisées (D.E.S) et au même moment d’autres dans la même situation ont eu leurs candidatures validées, a laissé entendre le président du collectif, Dr Fodé Kouyaté.
Dr Ousmane Ly dira que, cette conférence de presse a été initié pour informer le peuple malien et surtout les pairs de profession sanitaire de la naissance du collectif pour la promotion de l’éthique et de la déontologie des professions de santé (C.P.E.D.P.S).
« Aujourd’hui rien ne peut aller sans éthique et qui dit éthique dit application des règles et lois déontologiques pour une profession régulière. Nous sommes là aujourd’hui pour dire à nos confrères, à nos parents et surtout dire au malade qu’il y a un collectif qui est là pour que l’éthique et la déontologie soient au centre de la pratique de la profession sanitaire au Mali ».
Le message principal que nous n’arrêtons pas de lancer est que nous sommes tous des patients potentiels, c’est-à-dire avant d’être médecin, infirmier, sage-femme, aide-soignant, biologiste, pharmacien…, nous sommes des malades d’abord parce que nul ne sait quand est-ce qu’il va tomber malade et quand on tombe malade, on se tourne vers les professionnels de santé pour une prise en charge et cette prise en charge doit être faite dans les règles éthiques et déontologiques, a-t-il interpellé.
Les incohérences que nous avons remarqué sont les violations des textes, des règles éthiques, et déontologiques et cela, souvent faite par les instances de régulation (le conseil national de l’ordre des médecins du Mali) et cette pratique est vraiment problématique, a-t-il martelé.
IDM