Tout comme l’éducation, l’alimentation constitue un droit fondamental, surtout en milieu scolaire. La faim et l’insécurité́ alimentaire constituent un véritable handicap à la fréquentation scolaire régulière et la faim en affectant les fonctions cognitives des enfants (leurs capacités de concentration et d’assimilation) influe négativement sur les apprentissages en classe.
En effet, les cantines scolaires ont été instaurées au Mali pour l’atteinte des objectifs de la politique nationale de l’alimentation scolaire, qui se donne comme objectif d’assurer la prise en charge de l’alimentation des élèves afin que « la faim ne constitue plus une barrière pour l’éducation d’un enfant au Mali ».
Le Programme de l’alimentation scolaire est un des filets sociaux dans le monde et un outil clé́ pour ancrer deux grands Objectifs de Développement Durable, notamment les objectifs n°2 : « faim zéro » et 4 « accès à une éducation de qualité ». Pourtant, malgré l’importance du but recherché, il y a des indices qui laissent planés des zones d’ombres dans la gestion des cantines scolaires de certaines localités. Il en est de même pour la gestion du Fonds d’Appui direct à l’amélioration des rendements scolaires (Adars), qui est également devenue un véritable casse-tête entre les directeurs d’écoles, les comités de gestion scolaire et les mairies.
Selon des sources très crédibles, la Maire de la Commune III, en l’occurrence Madame Djiré Mariam Diallo ne rate aucune occasion pour s’ingérer dans la gestion des fonds ci-hauts mentionnés. Certains pensent qu’elle ferait exprès de faire durer les crises au niveau de certains groupes scolaires pour des raisons inavouées.
Le cas de certaines écoles du groupe scolaire du Point-G en est la preuve palpable. Selon nos informateurs, il semblerait que depuis au milieu de l’année scolaire précédente, qu’en raison d’une crise qui pouvait être gérer dans la plus grande tranquillité, que les fonds de certaines écoles sont coupés par la mairie. Depuis lors, les intéressés auraient tout tenté mais rien n’a signaler.
Raison pour laquelle, on se demande si cette situation de semblant de crise n’est pas profitable à certains. Oui, car selon les rumeurs, les vivres et les sous qui devraient être alloués aux établissements scolaires en question, prennent une autre direction.
Face à la gravité de cette situation qui rend difficile l’atteinte des objectifs souhaités par les plus hautes autorités dans le domaine de l’éducation, nous interpelons qui de droit pour intervenir avant qu’il ne soit trop tard.
Aussi, nous avons appris qu’il y aurait des écoles censées recevoir des cantines scolaires qui n’en reçoivent pas. Pourtant, les fonds y sont alloués depuis des années, a-t-on appris. Néanmoins, nous allons approfondir les enquêtes pour revenir avec d’amples précisions dans nos futures livraisons.
Toujours au sujet de la gestion des cantines scolaires et des fonds adars, nous sommes sur un dossier inédit au niveau de la Commune 4, qui sera également publié dans nos futures livraisons.
Wait and see…..
Le Confident