Le mardi 25 avril 2023, le Syndicat National des Banques, Assurances, Établissements Financiers, Microfinances, Entreprises Pétrolières et Commerces du Mali (SYNABEF) étaient face à la presse pour manifester son mécontentement face au statuquo existant dans la situation de ses membres injustement licencies et emprisonnés par leurs employeurs.
A l’entame de ses propos le Secrétaire Général, M. Hamadoun Bah a fulminé que malgré les engagements de l’état à rendre la justice à ses camarades, que la situation est plus que jamais préoccupante au sein du SYNABEF. Il affirme que ses camarades sont victimes et souffrent de la grande injustice au niveau du micro finance Bèrèben, au dépôt de la station Sanké dans la région de Kayes, à Vivo Energy (Shell) dans une mine à Tabacoto, à la BOA, à Ora Banque et à la Banque Atlantique.
« Nous demandons aux autorités de nous venir en aide afin que justice soit faite pour nos camarades illégalement emprisonnés, licenciés au niveau des banques, des sociétés d’hydrocarbures, des assurances, des sociétés minières, des établissements financiers et micro finance, surtout Bèrèben. Cela, tout simplement parce qu’ils ont mis des syndicats en place », ajoute Hamadoun Bah, Secrétaire Général du SYNABEF.
En temps normal, le Secrétaire General informe que chacun de ces cas d’injustices commis pouvaient faire l’objet d’un dépôt de préavis de grève, mais le SYNABEF a toujours pris ses responsabilités face à l’histoire à ce qu’il y ait des dénouements heureux au grand bonheur des travailleurs et des entreprises, mais hélas ces entreprises ont toujours failli devant leurs engagements. Aussi, c’est grâce à la demande de l’état en appelant le SYNABEF à la retenue que beaucoup de choses ont été arrangé en espérant un dénouement heureux, mais hélas, M. Hamadoun Bah alerte que ses camarades souffrent énormément. Il regrette que ces autorités restent toujours sans réaction malgré qu’elles soient toujours informées à travers le Ministre des finances, le Ministre de la justice et le Ministre du travail.
Il a également évoqué que beaucoup d’établissements financiers sont à la traine sur l’application de la convention collective des banques. Aussi, il dénonce le fait que certaines banques, surtout la BSIC résignent à appliquer les dispositions de la Convention sur les primes des zones conflictuelles malgré l’appel de leur syndicat.
Enfin, le Secrétaire General exige le retour immédiat, sans délai de ses camarades de Bèrèben, du dépôt Sanké et du dépôt de VIVO Ennery de Keniéba. A défaut, le SYNABEF serait dans l’obligation de lutter conformément à la règle régalienne, avec toutes les voies légales pour que ses membres soient mis dans leurs droits.
Dognoume Diarra