Dans le cadre des journées d’action mondiale contre la dette et les institutions financières internationales, la CAD-Mali a initié une conférence de presse sur les conclusions des travaux desdites journées à son siège, sise à Djélibougou marché. Pour l’occasion, le Président de la CAD-Mali, M. Broulaye BAGAYOKO, Principal conférencier était accompagné de Mme Korotoumou Traoré et de M. Nouhoum Konaté tous chargé de projet.
Selon le président BAGAYOKO, le service des activités de la microfinance de la BCEAO les principaux indicateurs de Système Financier Décentralisé de(SFD) l’UEMOA pour le Mali en fin 2018 se présentent comme suit: le Nombre total de (SFD) : 85 qui ont des agréments dont les points de vente se chiffrent à 472, 1 178 514 adhérentes. Le montant des dépôts 81 716 000 Francs CFA. Les prêts octroyés sont 113 031 000 Francs CFA, les Créances en souffrances sont 7 575 000 Francs CFA et le taux de dégradation du portefeuille est 7%. Il ajoute que la législation malienne a fixé un plafond de taux d’intérêts de 24% très usurier comparé aux taux des autres pays de l’Afrique de l’Ouest comme au Sénégal 4%, la Guinée 1%.
A l’en croire, selon le service des activités de la microfinance de la BCEAO les principaux indicateurs de Système Financier Décentralisé de l’UEMOA pour le Mali en fin 2018 se présentent comme suit: le Nombre total de (SFD) : 85 qui ont des agréments dont les points de vente se chiffrent à 472, 1 178 514 adhérentes. Le montant des dépôts 81 716 000 Francs CFA. Les prêts octroyés sont 113 031 000 Francs CFA, les Créances en souffrances sont 7 575 000 Francs CFA et le taux de dégradation du portefeuille est 7%. Considérée comme garante des valeurs socio-culturelles autrement dit s’occuper de l’entretient des enfants et de la prise en charge alimentaire de la famille, la femme doit travailler dur (travaux champêtre, petit commerce…) afin de subvenir aux besoins de la famille. « Selon les études, la femme peut réinvestir 90% de son revenu dans la famille tandis que chez les hommes, ce taux n’atteint pas plus de 40%. Depuis quelques années (la crise 1991), ces quotidiens sont étouffés par les principes des PAS à travers la difficulté d’accès aux services sociaux de bases (eau potable, l’énergie, nourriture, santé, éducation », affirme le conférencier.
Les problèmes posés par le microcrédit sont nombreux, fulmine M. Broulaye BAGAYOKO: « Les taux d’intérêt usuriers « 24 pourcent » et ce taux est dépassé de 30 à 50% avec une durée courte de remboursement. Ce sont les plus démunis qui payent le taux d’intérêt le plus élevé que les nantis : l’Etat fixe le taux de 5 à 6% et les microfinances le fixe à leur guise ; Les pénalités de retard qui augmentent le montant du prêt ; Les cautions judiciaires et les garanties exigées dépassent les capacités des femmes ; L’analphabétisme des femmes qui ne leur permettent de comprendre le contenu du contrat du prêt ; manque de formation sur les projets devant être financés par prêt ; D’autres s’endettent pour payer la dette : cercle infernal de la dette Certaines ont perdu leur héritage et bijoux ; L’interdiction par la BECEAO du crédit communautaire pratiqué par les ONG qui accordaient les crédits aux femmes sans intérêts et qui finançaient les AGR des femmes ».
Dognoume DIARRA