Depuis un moment, les Maliens sont inquiets de la tournure des évènements dans notre pays et autant préoccupés à aider les autorités de la transition afin que notre pays puisse renouer avec la paix et ait la place qui lui sied dans le concert des nations. C’est sur cette lancée qu’un cadre de Banque s’est exprimé.
‘’Le mercure monte souvent entre les autorités actuelles et la communauté internationale, des fois avec les forces d’obédience internes, parfois avec des pays voisins. Mais en tout état de cause, nous nous devons d’être objectifs et de savoir que seul vaille ce pays que nous devons sauver, nous le léguerons à nos enfants.Pour revenir au dernier évènement relatif à la situation des militaires ivoiriens arrêtés au Mali et sans m’étaler sur le fond qui semble un peu complexe. Les peuples Maliens et Ivoiriens ont tout le temps été amis, il y a une relation fraternelle, de commerce et même culturelle entre ses deux peuples. Au-delà de l’aspect politique et de ce qui est reproché à ses militaires, les autorités des deux pays doivent primer le dialogue et trouver un terrain d’entente, non seulement pour pérenniser la bonne relation qui a tout le temps lié nos deux peuples et pour la paix et la stabilité dans la région.
Aujourd’hui, tous les pays de la région sont confrontés directement ou indirectement au problème sécuritaire, donc il n’est dans l’intérêt d’aucun pays, qu’un autre ait un autre problème de plus. Nous espérons vivement que la médiation en cours arrivera à concilier les positions afin que les parties reviennent à de meilleurs sentiments.
En outre, les attaques sont monnaies courantes au Mali et la lourde charge revient aux autorités de la transition d’assurer la sécurité et je pense que c’est dans ce souci constant qu’interviennent certains évènements, nous nous devons de les comprendre. En occurrence, la dernière dans la ville garnison nous a laissé dans une peur inouïe.
Certes, nous sommes dans une situation exceptionnelle ou nous devons nous unir autour de l’essentiel qui est le Mali, mais cette union ne doit pas se faire dans un mimétisme ou la majorité de la classe politique et de la société civile deviennent muettes, nous devons les aider, car chaque composante a une expérience constructive pour redresser ce pays.
Nous devons apporter notre contribution dans les règles de l’art à la réussite de la transition, à la refondation et aux réformes en cours, c’est-à-dire en respectant les principes démocratiques et sans débordement, ce en encourageant les bonnes pratiques et en dénonçant les brèches. Nul n’est parfait et la complémentarité permettra à notre pays d’arriver là où le peuple malien souhaite qu’il soit ».
Mamoutou Doumbia Cadre de Banque