La technologie japonaise peut jouer un rôle clé dans l’innovation essentielle à l’agriculture » dixit le premier ministre japonais, Shinzo Abe. Il a annoncé mercredi 28 Aout 2019 dernier, en marge de la 7eme Conférence internationale de Tokyo sur le développement en Afrique (TICAD7) que l’Association Sasakawa pour l’Afrique (SAA) et l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) travailleront ensemble afin de doubler la production de riz en Afrique et atteindre les 50 millions de tonnes (Mt) d’ici 2030. La SAA est déjà implantée dans plus de 15 pays d’Afrique, parmi lesquels le Ghana, le Nigeria, le Burkina Faso, le Bénin, le Togo, le Mali et la Guinée.
Pour ce faire, « la technologie japonaise peut jouer un rôle clé dans l’innovation essentielle à l’agriculture « précise le Premier ministre. De son côté, Akinwumi Adesina, président de la Banque africaine de développement (BAD) lance un appel afin d’éliminer la faim en Afrique et dans le monde. Parmi les 821 millions de personnes souffrant de la faim sur notre planète, 251 millions se trouvent en Afrique, soit 31 % du nombre total d’affamés.
Pour accélérer la croissance agricole du continent, estime Akinwumi Adesina, il faut utiliser de nouvelles technologies telles que : le programme TAAT (Technologies pour la transformation de l’agriculture africaine) de la BAD. Un programme qui ferait actuellement ses preuves au Ghana. S’agissant du riz, si les pays africains, et ceux d’Afrique de l’Ouest notamment, ont mené des politiques dynamiques, il n’en demeure pas moins que le continent importe encore entre 40% et 45 % de ses besoins rizicoles et ses rendements sont très faibles comparés à l’Asie. En moyenne, l’Afrique produit 2,2 tonnes de riz à l’hectare alors que l’Asie en produit 4,5 tonnes.
Source : CommodAfrica