Conformément à ses missions et plan stratégique 2019-2020, la Commission Nationale des Droits de l’Homme a procédé à l’ouverture d’un atelier de trois jours pour le renforcement des capacités des professionnels de médias en matière des droits de l’homme. C’était le lundi 16 mars 2020 dans la salle de formation de l’AGETIC à la bibliothèque nationale sous la présidence du Président de la CNDH, M. Aguibou BOUARE en présence du Dr Ali MAÏGA, et ses collègues commissaires de la CNDH ainsi que le représentant de la Fondation Hirondelle au Mali, M. Martin FAYE.
Du 16 au 18 mars, la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) a partagé ses expériences et connaissances avec les femmes et hommes de medias pour la promotion des droits de l’homme au sein de a population. A l’entame de la cérémonie d’ouverture, le Président Aguibou a tout d’abord procédé à la présentation de la CNDH tout en énumérant ses missions et les différentes évolutions jusqu’à la nouvelle CNDH qui date du 07 juillet 2016 conformément aux principes de Paris. A ct effet, il ajoute qu’elle est une autorité administrative indépendante contribuant à aider et à assister judiciairement les victimes. L’atelier répondant parfaitement à un besoin de renforcement de capacité des femmes et hommes de médias conformément au plan stratégie 2019- 2020 de la CNDH, le Président a rappelé qu’il permettra à la bonne information et sensibilisation des citoyens sur les droits de l’homme.
Aussi, il a affirmé que la CNDH est un mécanisme national de prévention de la torture. Avec ses 09 commissaires, elle fait le plaidoyer auprès du gouvernement et l’Assemblée National pour l’application et le respect des principes des droits de l’homme. En fin, le Président de la CNDH a vivement remercié le gouvernement pour le rôle qu’il joue dans le dans la promotion des droits de l’homme avec l’appui accordé à la CNDH. « Tuer la liberté d’expression est violé les droits de l’homme », affirme le Président tout en rassurant que la CNDH reste résolument engagée pour la protection des droits de l’homme qui demeure une responsabilité partagé. Ainsi, il a invité les participants à la ponctualité et à plus d’engagement pour plus d’échanges au cours des trois jours de formation sur des thématiques entre autres : droits de l’homme en lien avec les médias pour la promotion de la liberté de la presse et le respect des droits de l’homme par les medias ; des travaux de groupe et présentation d’un rapport au terme de l’atelier.
Dognoume DIARRA