Problématique liée au financement des partis politiques au Mali : le Parti SADI aborde le sujet

Sene Kunafoni

En ce dernier temps, une campagne médiatique pris dessus le débat politique  demandant  l’arrêt du financement des partis par le Gouvernement. Ainsi dans l’objectif d’informer ses militants, le Parti SADI a animé une conférence de presse sur la problématique liée au financement des partis politiques par le budget national, le samedi 10 Avril 2021.

Selon les conférenciers du parti de la Solidarité Africaine pour la Démocratie et l’Indépendance SADI, cette campagne est entretenu par l’oligarchie politico-financière qui depuis des décennies se succèdent à la tête de l’Etat. Cette oligarchie est constituée par une partie de la classe politique et ses opérateurs économiques. Aujourd’hui, le processus révolutionnaire met en mal cette partie de la classe politique décrédibilisée et elle veut s’imposer plus à travers ses opérateurs économiques dont elle veut porter à la tête du pays lors des élections prochaines.  Donc le mécanisme utilisé est de donner une salle  image à tous les partis politiques afin de reprendre le pouvoir à travers ces opérateurs économiques politiques. C’est une politique pour  asphyxier économiquement les partis populaires afin de les empêcher d’aller vers le Peuple. Et la transition veut s’adonner à  jeu de désorientation de la conscience populaire.

Les conférenciers ont insisté  sur le caractère légitime et légal financement des partis politiques, ce qui veut dire que c’est régi par une loi dont l’application est un devoir pour l’Etat. Ils ont justifié leur financement de façon générale dont le financement public ne représente  que 20%. Les luttes sociales pour toutes les couches Syndicats de travailleurs de l’Etat, d’ouvriers, Agricoles z les  formations des militants.

Selon les instigateurs la campagne d’intoxication depuis  le début, le financement public a octroyé 26 389 959 985 Fcfa aux partis politiques remplissant les critères qui peuvent et doivent être revus dont le Parti SADI 724 118 984 et l’ADEMA 6213474797; RPM  6106032423 URD 3 956 818 331; CNID 106914350. Elle se justifie par l’incivisme grand disante comme si ce sont les partis politiques qui ne sont pas au pouvoir détiennent les forces de l’ordre, la justice ou le programme éducatif qui sont du rôle régalien de l’Etat.

Les luttes sociales, politiques  du parti SADI profitent à tout le Peuple  à travers les défenses des individus, syndicats de toutes catégories de travailleurs formels et informels au frais du parti sans faire recours à  autre source de financement extérieur ou de corruption. Cela peut être démontré partout sans complaisance. Alors que le financement est institué par la loi N°05-057 du 18 Août 2005, donc son application est une obligation pour l’Etat qui refuse depuis deux ans. Ainsi les conférenciers ont démontré que  » ce n’est pas de l’aumône qu’ils réclament  mais un droit ». Ils ne sont pas hostiles à la réclamation de la gestion judicieuse de  ce fond et la rigueur/démocratisation  des critères d’octroi. Ainsi, les autorités de la transition sont sur une piste glissante offerte par les émissaires du système oligarchique souffrante du processus révolutionnaire du pays, elle cherche à isoler les autorités de la transition  et se maintenir au pouvoir en asphyxiant les partis du Peuple.

En fin la partie instrumentalisée de la presse est entretenue par la même oligarchie  qui finira par demander de surprendre l’aide à la presse pour leur laisser le champ libre de malnener le Peuple. La presse  doit faire extrêmement attention pour ne peut contribuer son propre recul.

A rappeler que cette  Conférence a été animée par des membres du Bureau Politique et du Comité Central du Parti: Secrétaire chargé de l’économie et des finances Yacouba Sogoba, Dr Allaye Bocoum membre du Comité Central et ancien responsable des luttes sociales, le Secrétaire Administratif  Nouhoum Keïta, le Secrétaire  Politique Babarou Bocoum et Secrétaire Général Mohamed  Ag Akheratane sous la modération du Président  Dr Oumar MARIKO.

Daouda Z Kané

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