Grâce au métier à travers l’Atelier Firdaous-AS, elle ne chômait plus et ses gains n’appartenaient qu’à elle seule. Dans le but de faire profiter aux autres femmes, particulièrement les diplômées sans emploi, la patronne de l’atelier Firdaous-AS s’est investie à les former en savonnerie. Suite à cela, dit-elle, plusieurs femmes lui ont exprimé leurs besoins de suivre d’autres formations. Notre interlocutrice précise que 90% des femmes qu’elle forme ont fait des études et n’ont pas eu la chance d’avoir un boulot. Mme Ballo Assitan Soumaoro ne cache pas son amour pour cette activité.
‘’Je n’ai pas de difficultés parce que j’aime le métier que j’exerce. Il faut avoir l’amour de tout ce que tu veux entreprendre dans la vie. Cela te préserve des difficultés’’, conseille Mme Ballo Assitan. Selon l’entrepreneure, sa plus grande fierté est de voir que grâce à ses formations, des femmes qui parviennent à assurer leur prise en charge économique. Elle soutient que cette situation réduit le chômage et le divorce favorisé par le manque d’argent. C’est pourquoi, Mme Ballo Assitan Soumaoro souhaite implanter des ateliers Firdaous-AS à l’intérieur du pays. Elle insiste que les dames en ont vraiment besoin surtout celles des zones rurales et en situation de handicap.
Source : Quotidien national, Essor