Le rôle du gouvernement dans un pays en crise et sous une transition militaire est complexe et multidimensionnel, témoigne Abdramane Diarra tout en s’adressant au premier Ministre de la transition malienne qui, selon des observateurs, se confuse de jour en jour.
» Il est attendu de son chef, le Premier ministre, de présenter un agenda politique clair à même d’apporter des solutions aux souffrances des populations.
Il n’y a pas meilleur indicateur d’évaluation de l’action publique que le sentiment des populations, malheureusement ce sentiment de déception est rejeté en bloc par une minorité de personnes entretenues injustement pour défendre l’indéfendable.
Le Mali ne pourra pas connaître d’amélioration de son climat social avec le statut quo malgré l’insuffisance patente de résultat du gouvernement.
Le PM Choguel de par son parcours est bien placé pour savoir que l’heure est grave, et que la communication quelque soit la technique utilisée peut accompagner l’action mais ne peut jamais la remplacer.
Le PM Choguel doit se rappeler que le gouvernement est obligé d’écouter et de répondre aux préoccupations des populations pour maintenir la confiance quelque soit le régime. En lieu et place de se soumettre à cette obligation, le PM Choguel semblerait choisir des stratagèmes de diversion et de division des maliens par l’usage de discours de haine à l’allure de vengeance. Le Mali se porterait mieux si le gouvernement agissait autrement », conseille le leader politique.
Pour terminer, il affirme que l’émotion et la manipulation ne peuvent pas aider lorsqu’on gouverne pour le bonheur des populations. » Une petite contribution de ma part dans le débat dit de « Clarification » en cours.
En attendant des réponses efficaces du gouvernement aux supplices des populations maliennes, prions pour que Dieu vienne en aide aux victimes des inondations et autres compatriotes qui connaissent l’extrême souffrance pour diverses raisons.
Que Dieu bénisse le Mali ! »
La Rédaction