N’est-il pas temps de lutter contre la stigmatisation entourant les viols des jeunes femmes qui sont plutôt victimes que fautives ?
À chaque fois qu’un sujet de viol émerge dans les médias sociaux, la première personne blâmée est souvent la femme. Or, celle-ci demeure très souvent la véritable victime
Faut-il le préciser, il est révélé qu’une agression sexuelle faite à la fille peut entraîner des conséquences si graves qui peuvent mener à la mort.
Dans la société actuelle, au lieu d’apporter un soutien psychologique et physique à cette victime, des commentaires pleins de préjugés tombent à flot: « C’est bien fait pour elle, elle l’a cherché » ou « As-tu vu sa tenue ? Ça lui apprendra à bien choisir son partenaire ».
Ces propos écœurants proviennent souvent des proches et de femmes qui devraient soutenir leurs camarades en détresse. Comme disent des adages, l’ennemi de la femme est parfois elle-même.
Avez-vous pensé à l’état de la victime ?
L’impact d’un viol dure toute une vie. Aucun psychologue ne pourra restituer ce qui a été arraché à la victime. Les conséquences d’une agression sexuelle sont une épreuve interminable. Alors, il est temps d’arrêter de défendre l’indéfendable visant à légitimer cet acte inhumain (viol, agression sexuelle) de la part des bourreaux.
Le faire c’est découragé ceux qui peuvent apporter leur soutien à ces femmes qui ne méritent pas de telles situations. La véritable justice inclut, d’une part, la condamnation des coupables, mais aussi la consolation et la protection des victimes.
En somme, il faut que ça cesse, la stigmatisation afin de bâtir ensemble, une société où la compassion et le respect à l’endroit de la femme prévalent. La douleur infligée ne devrait jamais être amplifiée par le mépris. Veillons à ce que chaque voix de souffrance soit audible et respectée.
Korotoumou Samaké
