La volonté des plus hautes autorités du Mali et de leurs partenaires est de faire de la migration un atout pour le développement et un facteur de croissance et de la réduction de la pauvreté. Convaincue de cette volonté des autorités maliennes, l’ACPDM a lancé les activités de son projet de sensibilisation sur les atouts, causes et les dangers de la migration au Mali. C’était le Mercredi 14 avril 2021 à la maison de la presse.
Entouré du représentant du RECOTRADE ; de M. Baba Simpara, Coordinateur des chefs de quartier de la Commune II ; du représentant de la Mairie de la Commune II ; du représentant de l’union européenne ; du Représentant du Ministère des Maliens de l’Extérieur ; de Madame Christina, représentante de la Coopération Espagnol, le Président de l’ACPDM, Sofa Ibrahim N’tji Diarra a tout d’abord remercié les autorités du Mali ainsi que les partenaires pour leur appui dans la mise en œuvre dudit projet.
A en croire Sofa Ibrahim Diarra, la Diaspora malienne contribue beaucoup plus dans l’économie malienne que les partenaires techniques et financiers. Elle fait des appuis sur le plan socio-économique, culturel, éducatif et même sur le plan des infrastructures routières et urbaines. A cet effet, il a invité les autorités à s’impliquer d’avantage auprès des maliens de l’extérieur pour la formalisation d’un cadre plus normal, facilitant les taches à la Diaspora malienne. Cependant il a interpellé les jeunes du Mali à éviter toute sorte d’immigration clandestine. De faire tous les moyens possible afin d’emprunter la voie normale des qu’ils décident de partir hors du pays.
Après un sketch et des témoignages à travers un film documentaire sur la souffrance des migrants dans la traversée du désert, de Océan et tant d’autres maux à savoir les discriminations raciales, les tortures et autres, le Président de l’ACPDM a mis l’accent sur le fléau du chômage qui pousse les jeunes à aller se jeter dans le désert ou dans l’océan. A cet effet, il n’est pas allé avec le dos de la cuillère pour dénoncer la négligence de l’État, le manque de perspectives des autorités vis-à-vis de la jeunesse ainsi que les injures parentales. Des fléaux qui sont à la base de plusieurs départs au sein de la jeunesse africaine et Malienne en particulier. Le projet entend interpeller la jeunesse à réfléchir, par deux fois, sur les risques de l’immigration clandestine afin d’éviter les chemins tragiques (désert, océan), pour atteindre l’Europe.
Au nom de la Coopération Espagnol, Madame Christina a rassuré l’ACPDM de son soutien dans toute action qu’elle aura à entreprendre pour la sensibilisation autour de la migration, dans le dessein d’un changement positif de la mentalité de la jeunesse.
A signaler que l’ACPDM (Association des Communicateurs pour la Promotion de la Diaspora Malienne), comme son nom l’indique, est une association des Journalistes (radio, télé) qui font des émissions pour la promotion de la Diaspora Malienne. Elle est créée en juin 2017 à Bamako.
Dognoume Diarra