La galerie Médina, située à Médina Coura en commune II du District de Bamako a abrité les travaux du point de presse du lancement des rencontres de Bamako, mercredi 8 novembre 2023 sous le thème intitulé » KUMA, la parole ». Étaient au présidium, le Commissaire Général des rencontres, Lassana Igo Diarra; l’ambassadeur dudit événement et non moins actuel conseiller spécial du président de la transition, Salif Keita ainsi que l’artiste plasticien, Dr Oumar Kamara.
A titre de rappel, la première édition de cette grande rencontre s’est déroulée en 1994 à Bamako dans la capitale malienne. Cet événement qui se tient chaque 2 ans depuis l’an 1994 entend à travers cette 14ème édition, qui durera du 16 novembre 2024 au 16 janvier 2024, de commémorer son 30ème année d’existence sur le continent africain.
Au cours de ces rencontres qui se tiendront en plus de Bamako,à Ségou, Mopti, Kati et Kita le temple de la parole. Les soldats de l’image auront l’occasion de donner la parole à leurs images où les œuvres photographiques seront exposées au public, démontrant leur savoir et savoir-faire. Les « rencontres » de Bamako est mesurée selon les organisateurs , à une dimension internationale comme le Fespaco au Burkina Faso. Aux dires du commissaire général, cette édition sera également l’occasion de fouiller dans le passé pour montrer de nombreux faits historiques et symboliques dans l’histoire de notre Maliba, mais aussi de magnifier la parole « KUMA ». L'<<ambassadeur>> des rencontres de Bamako, Salif Keita s’est réjoui pour sa part pour le choix porté à sa modeste personne pour jouer ce rôle, qui n’était surtout évident pour lui au départ avant de comprendre qu’il est bien possible de tisser un lien entre KUMA et l’image, a-t-il affirmé.
Quand au conseiller du commissaire de la 14ème édition, Kamaraka, il a parlé et développer la sacralité de la parole. << La parole est sacré et c’est la seule chose au monde qui est source d’émanation de soi et non l’émanation d’une source extérieure » KUMA Bâ Bawolo », et raison pour laquelle moi quand je prends la parole en public, je dis que mes mains m’appartiennent, mes pieds m’appartiennent, mais la parole ne m’appartient pas>>, a-t-il conclu.
Notons qu’en plus des inscriptions qui seront lancés, les rencontres célébreront les centenaires de Seydou Keita en tant que photographe, de l’Amicale Kabral, Bamako 30, c’est-à-dire les photographes qui ont marqué de 1994 à nos jours, les portes ouvertes du studio Mandé Sidibé, retour au lycée Askia, le stade Ouezzin Coulibaly en plus des sites classiques de la biennale.
Issa D Morba