Vie de la nation malienne : « Votre gestion a mis notre pays en danger », s’adresse le BIPREM au Président IBK

Sene Kunafoni

Le Bloc d’Intervention Populaire pour la Réunification entière du Mali (BIPREM) a organisé une conférence de presse le mercredi 4 mars passé à la Maison de la Presse. A travers cette  occasion l’association a interpellé  le président de la République, Ibrahim Boubacar KEITA, en lui adressant une lettre.

Le BIPREM FASOKO,  en profil de la société civile,  adresse une correspondance dans la continuité de celle qu’elle  avait transmise auparavant, dans laquelle elle avait porté plainte contre le Président de la République pour haute trahison et gestion scandaleuse de dénier public. Les griefs tenus contre le Président de la République à l’époque portaient entre autres sur : le détournement de centaines de milliards de FCFA lors des achats de l’avion présidentielle, des équipements militaires, des engrais frelatés, l’acquisition frauduleuse des 1000 tracteurs, l’impunité érigée en mode de gouvernance. Telle fut la dernière phrase de cette plainte de 2016 : « Le Biprem-fasoko n’a pas d’abord demandé la démission du Président IBK mais, exige rigoureusement sa comparution pour donner au peuple malien des explications simplifiées sur des dérapages qui font embourbée et obstruée la souveraineté et la prospérité nationale».

Sur la base des rapports du Bureau du Vérificateur General relatifs à l’achat de l’avion présidentielle et des équipements militaires, une plainte pour détournement de deniers publics qui avait été déposée en Juin 2018 auprès du doyen des juges d’instruction du Tribunal de Grande Instance de la Commune III par le Biprem Fasoko, contre 4 Ministres et un Conseiller à la Présidence (Soumeylou Boubeye Maiga, Mme Boiré Fily Sissoko, Moustapha Ben Barka, Mahamadou Camara, Sidi Mohamed Kagnassy), est restée sans suite.

Pour le Président du BIPREM, Lacine Diawara, le peuple malien ne supporte plus de voir ses enfants  rôder dans les rues depuis des mois, faute d’écoles ouvertes pour non-respect des engagements signés par le gouvernement avec les enseignants. Sans être exhaustif sur tous les manquements graves liés à la gouvernance d’IBK, le BIPREM FASOKO lui exige, en tant que Premier magistrat de la République et le Commandant en chef des Forces armées du Mali, l’accomplissement, dans de  très brefs délais, de ses devoirs pour le bien-être des maliens. De conclure que faute de quoi, non seulement le Président IBK perdra toute légitimité, mais aussi il obligera les innombrables maliens, très déçus, très choqués et très remontés, à déclencher légalement et pacifiquement, dans un bref délai, l’opération Mali-Piment pour remettre une lettre exigeant la démission du Président de République.

Amadou Yattara

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