MESRS : L’avenir de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique au cœur des échanges entre le Pr. Amadou Keita et M. Dimitri Sanga, Directeur du Bureau régional de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest (Sahel)

Sene Kunafoni

En marge de la cérémonie d’ouverture de la première édition du Forum des Humanités Africaines (FHA), le mardi 28 septembre à l’hôtel de l’amitié de Bamako, le Pr. Amadou Keita, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESRS) a eu une audience avec M. Dimitri Sanga, Directeur du Bureau régional de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest (Sahel). Les échanges ont porté sur des propositions de projets pertinents en faveur de l’enseignement supérieur et de recherche scientifique.

Au dire de M. Sanga, la continuité pédagogique, la situation professionnelle, l’assurance qualité et les travaux de recherche sont des sujets de préoccupations qui attirent l’attention de l’UNESCO. Pour les offres de formations dans le domaine des sciences technologiques, il a fortement mis l’accent sur l’équilibre de chance entre les jeunes filles et les garçons. Selon M. Sanga, dans les cursus universitaires, il sera important de trouver de l’espace pour former les étudiants sur la paix et la non-violence.

Le Pr. Amadou Keita, s’est dit fortement heureux de cette rencontre. A l’en croire, M. Dimitri Sanga a évoqué des sujets qui sont d’une très grande pertinence pour son département et qui lui tiennent beaucoup à cœur. ‘’La construction et l’équipement d’infrastructures de qualités, la création de l’université virtuelle, l’adaptation des filières de formations pour une meilleure employabilité des diplômés, le renforcement de la capacité de l’AMAQ-SUP’’, seront, au dire du ministre, des bons débuts de solutions.

‘’Vu que nos ressources ne nous permettent pas de faire face à autant de défis, Or, il y va de la survie du système d’enseignement supérieur de notre pays, nous sollicitons l’appui de l’UNESCO’’, dira le ministre. Avant de poursuivre en disant que l’UNESCO pourra également être d’un grand appui dans le domaine de la recherche. Selon le ministre Keita, il faut que la recherche puisse prendre en charge nos propres besoins. ‘’Nous importons souvent des produits qui peuvent être produits sur place’’, a-t-il déploré.

Les responsables de l’UNESCO ont fait savoir au ministre, que des projets du fond climat dans le domaine du changement climatique sont disponibles. Et que cela est une opportunité à saisir par son département.

En tant que nouveau patron du conseil des Ministres de WASCAL, un réseau dont l’un des objectifs primordial consiste la lutte contre les effets du changement climatique, il a dit avoir pris bonne note.

Cellule COM MESRS

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