Se considérant comme des laissés-pour-compte, les travailleurs de la Poste du Mali réclament des outils de travail adéquats et la restitution de leurs droits fondamentaux (arriérés de salaire de 2 mois, l’arrêt de l’AMO, de l’INPS et des Impôts depuis 4 ans).
Face à l’impuissance croissante, voire à l’indifférence, selon certains, de la Direction générale de la Poste, les travailleurs demandent très respectueusement le secours du Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi Goïta. C’était lors d’un Sit-in, le mardi 25 mars 2025, que les travailleurs de la Poste, membres du Syndicat National des Postes (SYNPOST), affilié aux deux syndicats UNTM et CSTM, ont réclamé ces droits auprès de la Direction générale de la Poste.
Selon Madame Niama Koné, Secrétaire aux Relations Extérieures du SYNPOST section UNTM et Présidente de l’Amical des Femmes de la Poste; M. Zamtigui Doumbia, Secrétaire général de la section UNTM au sein de la Poste, et M. Seydou Diarra, Secrétaire général de la section CSTM au sein de la Poste, en plus du manque crucial d’outils de travail, les travailleurs de la Poste sont privés de salaire depuis 2 mois. De plus, ils ne bénéficient plus ni de l’AMO, ni de l’INPS, ni des Impôts depuis 4 ans, bien que ces cotisations soient prélevées sur leur salaire.
Ils ajoutent que des réclamations ont toujours été faites par les syndicats auprès de la Direction générale, mais que cette dernière est toujours restée impuissante et indifférente face aux doléances. Les rares fois où la Direction a réagi, les travailleurs indiquent que cela a été pour leur faire de fausses promesses.
Face à cette situation qui dure depuis trop longtemps, les syndicats s’adressent respectueusement au Président de la Transition Assimi Goïta, afin qu’il vienne en secours et que les travailleurs soient rétablis dans leurs droits, notamment que les salaires soient versés avant la fête du Ramadan qui approche à grands pas.
Dognoume Diarra