Justice Malienne : Madame Bouaré Fily Sissoko laissée pour compte ?

Sene Kunafoni

Fondamentalement, au Mali, en tant que musulman/ musulmane, on est automatiquement considéré comme membre du Hait Conseil Islamique. Partant ce constat, Madame Bouaré Fily Sissoko, son mari et ses enfants sont tous des membres du Haut conseil Islamique du Mali.
Autrefois, sous la présidence du prédécesseur de l’actuel président du Haut Islamique, une femme mariée a eu l’indulgence de la justice quand cette dernière avait été arrêtée par le régime IBK. Il s’agit bien évidemment du cas Djené Sogodogo que Mahamoud Dicko ait intervenu auprès des autorités d’alors pour qu’elle soit libérée et être à mesure de remplir les tâches qu’il doit au sein de son foyer conformément à sa religion. Qu’en dit le haut conseil islamique du Mali?
Alors, qu’est ce qui empêche le Haut Conseil actuel d’intervenir en la faveur de Madame Bouaré Fily Sissoko qui est privée d’assurer ses tâches de foyer conformément à sa religion. Et cela, malgré sa volonté et sa disponibilité de répondre à la justice à chaque fois que cette dernière aura besoin d’elle. Le Haut Conseil islamique minimiserait donc son rôle pour les musulmans/musulmanes en laissant Fily Sissoko en prison sans intervenir ou il fait sciemment de garder le silence par peur du régime actuel?
Autre fait marquant, les autorités actuelles ont libéré 3 femmes des 49 militaires Ivoiriens disant que c’était par humanitaire pour les femmes. Et Fily, elle ne mérite pas cet acte humanitaire en tant que femme, épouse, mère et gendre de certains ?
Dognoume Diarra
Responsabilités des medias en période de crise: L’ASSEP initie un atelier de renforcement des capacités des journalistes
Apres le lancement officiel de l’Atelier de formation sur : « les techniques de productions sensibles à la cohésion sociale et les responsabilités de la presse en période », sous la présidence du Ministre de l’Economie Numérique, de la Communication et de la Modernisation de l’Administration Me Harouna Touréh, le jeudi 03 novembre, s’est tenue la formation de 50 journalistes, le vendredi 04 novembre 200 au centre Ana Coulibaly de Koulikoro.
La presse écrite malienne est un secteur extrêmement dynamique et varié du paysage médiatique national. Et on dénombre de nos jours plus de 230 publications dont des quotidiens bi hebdos hebdomadaires, bimensuel et périodique divers. Selon le Président de l’armée ASSEP, Ousmane Dao, le secteur de la presse privée revêt d’une importance capitale à cause d’une part, de son considérable impact inévitable sur le comportement des populations et sur la vie politique, économique et sociale et d’autre part sur la création des emplois et son concours inestimable au droit du public à l’information. Le président de l’association des éditeurs de la presse privée Ousmane Daou a saisi cette tribune pour annoncer que le renforcement des capacités des porteurs de la plume dans des domaines spécifiques comme les techniques de productions sensibles à la cohésion sociale et les responsabilités de la presse en période de crise restent au cœur des préoccupations de l’ASSEP ,car, dit-il, cette vision participe de l’expression responsable des vertus de patriotisme.
Au cours de la journée de vendredi a Koulikoro, des thèmes entre autres : Journalisme et cohésion sociale ; Le Journalisme de paix ou journalisme sensible aux conflits ; Notion de journalisme sensible aux conflits; Comment les journalistes peuvent-ils promouvoir la paix?
Sur du Premier ce thème le doyen Mohamed Talata Maïga a fait savoir dans son introduction que le rôle du journalisme de paix et sensible aux conflits est de diffuser les informations exactes et impartiales. Mais, il ajoute qu’un bon journalisme peut souvent mener à la réduction d’un conflit en sortant du cadre du sensationnel. Il fera savoir que le bon journalisme canalise la communication. Cela pour faire bloque aux messages des propagandistes en consolidant la confiance mutuelle entre le peuple et les leaders. Toute chose qui permettra de corriger les perceptions erronées.
Le bon journalisme peut également humaniser le conflit en apprenants à connaître l’autre camp en donnant des noms et des visages qui demeure un pas essentiel. Le journalisme peut également faire identifier les intérêts sous-jacents, affirme le facilitateur Mahamadou Talata Maïga. Il estime que les deux camps doivent connaître leurs intérêts primordiaux dans un conflit et c’est au journalisme de les faire ressortir en se posant des questions.
Le journalisme doit pouvoir redéfinir le conflit en présentant le problème à la source d’un conflit d’une façon différente. Il aide à sauver la face, à élaborer un consensus et aide à trouver des solutions. En fin, le journalisme peut encourager un équilibre des rapports. Ce que le bon journalisme doit inclure: L’exactitude; l’impartialité; la responsabilité; non, le journaliste n’achète pas une information. En conclusion il informe que le bon journalisme doit toujours être à la quête de solution.
Egalement des sujets sur la manipulation de l’information ; le Journalisme et la gestion des rumeurs, Compréhension ; Analyse et objectivité.
A ces sujets, le facilitateur informera que la rumeur est la première des médias dans l’histoire du journalisme. Elle se définit comme un phénomène de communication qui apporte d’abord une information multiforme (légende, conte, paradoxe, canular, polémiqué, allégation, petit phrase, propos calomnieux…) non vérifiée, quasi anonyme, présentant des doutes sur sa véracité et circulant rapidement dans un groupe social sous une forme écrite ou orale. Des exemples de rumeurs ont été ensuite cités après cette définition.
Dognoume Diarra

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